Toulouse, et l'investissement locatif.
Le CrĂ©dit immobilier vient de sonder ses clients pour connaĂźtre leurs attentes et leurs motivations en matiĂšre dâinvestissements dans lâimmobilier. Et le premier enseignement de cette enquĂȘte, câest que la rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es, et Toulouse en particulier, reste lâune des plus attractives de France sur le sujet. "Six rĂ©gions de France dont Midi-PyrĂ©nĂ©es concentrent 76 % des investissements locatifs", pointe Nicolas PĂ©court, directeur de la communication du CrĂ©dit Foncier. Si lâIle-de-France arrive en tĂȘte avec 18 % dâinvestissements, suivie par lâAquitaine (14 %), Midi-PyrĂ©nĂ©es occupe la 3e place avec 13 % des investissements, Ă Ă©galitĂ© avec RhĂŽne-Alpes. Viennent ensuite les rĂ©gions Paca et LanguedocâRoussillon, avec respectivement 10 % et 8 % des investissements.Â
LâĂąge moyen de lâinvestisseur dans la rĂ©gion est de 45 ans et 4 mois, identique Ă 2010, contre 45 ans et 7 mois ailleurs en France. Son revenu annuel est de 67.200 ⏠(par foyer) en 2014, soit une hausse de 2 % par rapport Ă 2010, contre 67 500 âŹ/an au niveau national. "La diffĂ©rence est marquĂ©e au niveau de la progression des revenus. Ils ont progressĂ© de 6 % entre 2010 et 2014 au niveau national, mais seulement de 2 % en Midi-PyrĂ©nĂ©es", pointe Nicolas Pecourt, qui relĂšve encore que 66 % des investisseurs vivent en couple en Midi-PyrĂ©nĂ©es, soit 5 points de moins quâau niveau national. Un investissement moyen de 178.000 ⏠Pour investir dans lâimmobilier dans la rĂ©gion, les particuliers nâhĂ©sitent pas Ă emprunter- la part moyenne financĂ©e est de 97 % - et mĂȘme Ă casser leur tirelire : ils dĂ©pensent en moyenne 178.000 âŹ. "Face Ă la baisse des taux dâintĂ©rĂȘt, les investisseurs ont fait le choix dâaugmenter la part financĂ©e plutĂŽt que de baisser mathĂ©matiquement la durĂ©e du crĂ©dit", constate le banquier. Ce budget consacrĂ© Ă lâinvestissement a en effet progressĂ© de 7 % par rapport Ă 2010 et permet dâacquĂ©rir une surface moyenne habitable de 46 m2, (soit 10 % de plus que la moyenne nationale).
LâenquĂȘte sâintĂ©resse aussi au profil de ces investisseurs : si 24 % dâentre eux sont originaires de la rĂ©gion, 33 % viennent dâIle-de-France, 9 % de Paca et 7 % de RhĂŽne-Alpes. Ce qui les diffĂ©rencie ? Le type dâinvestissement. Ainsi dans le neuf, lâinvestissement se fait majoritairement dans une zone gĂ©ographique Ă©loignĂ©e (68 %). A lâinverse, dans lâancien, il se fera Ă proximitĂ© du domicile de lâinvestisseur (66 %). Enfin, sans surprise, 54 % des acheteurs choisissent dâinvestir dans une grande ville. Quant aux motivations : la recherche dâĂ©conomies dâimpĂŽts reste la premiĂšre raison pour 66 % de ceux qui choisissent le neuf et pour 24 % de ceux qui optent pour lâancien. 44 % des sondĂ©s (dont 55 % dans lâancien et 41 % dans le neuf) y voient aussi une façon de se constituer un patrimoine. Enfin, la recherche dâun revenu complĂ©mentaire pour la retraite est un argument pour 54 % des acheteurs dâancien et 39 % des acheteurs de neuf.Â