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Toulouse, le marché immobilier s'assagit

Publié le 17/10/2014

À partir de 10 000 transactions enregistrées à Toulouse et dans son agglomération, les notaires ont dressé leur panorama de l’évolution du marché immobilier ancien depuis un an. Verdict : le marché toulousain s’est assagit.

Plus d’euphorie. À Toulouse, le prix moyen des ventes s’affiche désormais à 2.480 €/m2, avec une baisse de 1,2 % enregistrée ces derniers mois. "Ceci place Toulouse en dessous du seuil symbolique des 2 500 €/m2 et au 7e rang des métropoles françaises pour les appartements anciens", pointe Philippe Pailhès, expert immobilier à la chambre des notaires de Haute-Garonne. Dans ce classement, Bordeaux est la seule grande ville qui a connu une progression des prix ces derniers mois (+ 3,9 %).

Autre enseignement pointé par les notaires, en Haute-Garonne, le marché immobilier euphorique des années 2000 qui générait des plus-values rapides et conséquentes est révolu. "Sur cinq ans, les prix restent stables avec des plus-values de l’ordre de 3,2 %, et il faut désormais attendre une dizaine d’années pour réaliser une plus-value immobilière de l’ordre de 59 %. C’est un des effets de la crise", observe Maître Frédéric Giral, délégué de l’institut notarial du droit immobilier (INDI). Toulouse centre concentre désormais 74 % des ventes d’appartements du département, contre 85 % il y a moins de 10 ans. Dix points perdus au profit de la première couronne toulousaine. Les prix moyens dans les communes de Balma (2.630 €/m2) et Tournefeuille (2.540 €/m2) ont aujourd’hui dépassé Toulouse.

Dans le détail, la cote des quartiers au centre-ville ne connaît néanmoins pas de révolution : les Carmes reste l’un des plus chers de Toulouse. "S’il a perdu 14 % dans nos statistiques, c’est uniquement en raison de plusieurs opérations de marchands de biens, donnant lieu à d’importants travaux, réalisées ces derniers mois", tempère Philippe Pailhès. Autre quartier où l’évolution serait à prendre avec des pincettes : Juncasse-Argoulets, qui affiche une baisse des prix de 13 %. "C’est la conséquence du déstockage organisé de plusieurs bailleurs sociaux dans le coin", indiquent les notaires. Le quartier Saint-Cyprien semble lui, en revanche, reparti à la hausse (+ 5,2 %) à 3.300 €/m2 après deux ans de ralentissement. Au Fer à cheval, enfin, les prix sont en hausse de 8 % à 2.740 €/m2. Peut-être l’effet de fin de travaux du tram qui aurait libéré vendeurs et acheteurs.

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